Afin d’informer le public de ses activités, COGEMA crée en 1981 le Bulletin Hebdomadaire d’Information (BHI repris dans la presse locale) devenu Actu site puis arrêté en 2013 pour être remplacé par des supports numériques. La loi Transparence et Sureté Nucléaire de juin 2006[4] rappelle l’interdiction de stocker de façon définitive sur le sol français des déchets étrangers. traitement et d'entreposage de déchets nucléaires, Plus de 5 000 personnes travaillent sur le site, Opérations de traitement du combustible usé, Les années 1970 : la reconversion dans le civil, Les années 1990 : polémiques sur les rejets radioactifs, Les années 2000 : la réduction des effectifs, Son décapage pollue l'environnement marin. Les travaux sur l’atelier HAO (décret publié en 2009[29]) vont permettre de franchir une étape majeure en 2014 avec la construction de la cellule de reprise des déchets anciens, une opération d’une ampleur inédite'[32]. En avril 2012, le président d'Areva Luc Oursel propose au Japon de retraiter à la Hague le combustible nucléaire usé, entreposé dans les piscines de désactivation de la centrale accidentée de Fukushima[73]. Celles-ci sont rassemblées dans une nouvelle entreprise d’abord baptisée NewCo (ou NewAreva)[52]. Transporté par le Pacific Egret, escorté par le Pacific Heron, ce sixième chargement de Mox a rejoint le port de Takahama au Japon le 21 septembre[80]. Les déchets provenant de l'étranger sont — après un certain temps — réexpédiés aux clients étrangers qui ont obligation de les reprendre (obligation confirmée par la loi Bataille en 1991). Là encore mêmes résultats stupéfiants. À partir de 1998 une lettre des résultats environnementaux est diffusée par Areva aux parties prenantes et distribuée sur demande. Le dernier envoi de la lettre date de juillet 2011. Car la machine à laver du nucléaire français produit 1 200 tonnes de déchets radioactifs par an. "Un récent rapport réalisé pour le compte du, "Au large de la côte normande, à quelque 30 mètres de profondeur, Greenpeace a installé la webcam manquante… là où quelque 230 millions de litres de déchets radioactifs sont rejetés en mer chaque année. Premier problème : ces lieux d’entreposage et de stockage présentent un risque réel pour l’environnement et les riverains. Il est situé sur la commune de la Hague, en bordure de l'usine de retraitement de la Hague. Le traitement-recyclage du combustible nucléaire usé, Rapport réglementaire d’information sur la sureté nucléaire et la radioprotection du site de la Hague, "UP3, Nouvelle installation de retraitement à la Hague", par Jean Syrota, Président de la COGEMA (1992). Ces combustibles sont protégés par des gaines assemblées et tenues dans des alvéoles métalliques, le tout placé sous quatre mètres d'eau dans des piscines recouvertes de toits semblables à ceux de hangars[83]. Le réexamen de l’ensemble des éléments par le GRNC permet de conclure que ces pics de concentration de tritium n’ont pas d’impact sanitaire[69]. S’y entassent des quantités considérables de déchets radioactifs qui font peser une menace réelle sur l’environnement, la santé et la sécurité bien au-delà de la Normandie. Le site de La Hague présente la particularité d'être à 15 minutes (portée opérationnelle maximum pour cette mission) des deux bases militaires les plus proches de Lann Bihoué et de Creil (15 minutes à partir du moment où l'alerte a été officiellement déclenchée par le premier Ministre dont c'est la prérogative). De 1968 à 1986, un seul décès a été signalé près de l'installation nucléaire, ce qui n'indique pas selon les auteurs une situation anormale, conclusion réaffirmée par deux autres études[103],[104] (bien que pour des durées et distances à l'usine différentes). À plusieurs reprises, Greenpeace mais aussi d’autres organisations comme l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (Acro) ont tiré la sonnette d’alarme et dénoncé la pollution sur les côtes et en mer. Dès 1999 les résultats sont disponibles sur le Web[23]. Un décret d'utilité publique de 1980 confirmé par la gauche arrivée au pouvoir, permet des travaux d'extension de l'usine, dont la nouvelle unité (UP3) qui entrera en service dix ans plus tard. Traitement avec succès des premiers combustibles de la filière à eau légère sur UP2-400. En 2004, des déchets liquides issus du traitement de l’uranium et contenant du plutonium, de l’américium ou du techn… Afin de répondre aux demandes de l’Autorité de sûreté nucléaire dans le cadre de l'évaluation complémentaire de sûreté faisant suite aux événements de Fukushima, le site Orano La Hague a reçu fin 2013 des véhicules d’intervention équipés pour faire face aux conditions naturelles extrêmes. Des déchets radioactifs mal stockés à la Hague. J. F. Viel, D. Pobel, A. Carre, Stat Med 1995;14:2459-72 (résumé en ligne), information relayée par Sciences et Vie en décembre 1995. usine d'extraction du plutonium de Marcoule, Usine d'extraction du plutonium de Marcoule, échelle internationale des événements nucléaires, convention sur la prévention de la pollution des mers résultant de l'immersion de déchets, Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest, centre hospitalier universitaire de Lausanne, loi relative aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs, Direction générale de la recherche du Parlement Européen, Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Établissement de recherche atomique d'Harwell, http://www.areva.com/FR/activites-1118/areva-la-hague-recyclage-des-combustibles-uss.html, La Pointe de la Hague: Baie d'Ecalgrain et Anse du Cul Rond - Traces de trois orogenèses, icartienne, cadomienne et varisque, https://www.wikimanche.fr/Unit%C3%A9_de_production_2-400, Intrusions dans les centrales: «C'est lamentable qu'il faille Greenpeace pour démontrer les failles», http://rgn.publications.sfen.org/articles/rgn/abs/1992/04/rgn19924p318/rgn19924p318.html, "Déchets nucléaires: le silo 130 du site de La Hague est-il sûr ? Ce stockage met fin aux pratiques de stockage en immersion de déchets radioactifs dans la Fosse des Casquets. Le site s’est également doté de deux PC de crise et de repli résistant à des séismes de forte amplitude. Avec la centrale nucléaire de Flamanville, l’usine de retraitement de combustible usé, le centre de stockage de déchets radioactifs de la Manche et des infrastructures militaires, la presqu’île du Cotentin est l’une des régions les plus nucléarisées de la planète. Faute de solution pour gérer ces déchets radioactifs, il y a urgence à fermer le robinet nucléaire. En 2000, les contrats décennaux d'UP3 prennent fin, laissant la place à des contrats au forfait, se traduisant par une réduction d'effectif[7]. Le départ des navires vers le Japon s’est effectué le même jour. L'Autorité de sûreté nucléaire somme Areva de reconditionner 25 000 m3 de résidus d'une ancienne usine Il semble qu'aucun gramme de plutonium provenant du site de la Hague n'ait eu en définitive un usage d'armement[7]. En 2014, Les autorités nucléaires ont reconnu que des drones avaient survolé illégalement l'ensemble des installations nucléaires françaises "sans exception", la présence de ces drones reste officiellement inexpliquée. Sa radioactivité mesurée était comprise entre 150 et 250 becquerels par kilo, loin du seuil légal de consommation de 600 becquerels Dans la zone de pêche autorisée située à 1 km du tuyau, la radioactivité tombe sous la barre de 1 becquerel. L'ONG Greenpeace révèle qu'une grande partie des déchets et substances radioactives en provenance du site de la Hague, au large du Cotentin, sont rejetés dans la Manche. nécessaire]. Une analyse de la CRIIRAD indique des contaminations de crustacés (crabes et homards). Ce plan de surveillance prend en compte la possibilité d’un survol du site. C’est en 1969 que le Centre démarre son activité. Les activités et rapports du GRNC sont disponibles sur le site du Groupe : Voir le communiqué de presse de la CRII-RAD du 11 mars 1997 : Olivier Baisnée, « Publiciser le risque nucléaire. Fin 1999 la fin des contrats Cost+Fees laisse place aux contrats au forfait post-2000 avec une baisse du tonnage à traiter de l’ordre de 25 %. En 1976, la nappe d’eau circulant sous le Centre de stockage de la Manche a été contaminée par du tritium. En ne retenant que les personnes ayant des comportements supposés maximiser l’exposition (fréquentation des plages, consommation de poissons, mollusques et crustacés locaux) le risque n’augmente pas de façon notable. Dans les années 2000, la contestation est toujours concentrée sur les actions médiatisées de Greenpeace lors du transport des déchets avant ou après recyclage, ou autour de prélèvements indépendants faits à la sortie du tuyau de rejet en mer et d'études sur le risque sanitaire (leucémies…). Les ministres de l'Environnement et de la Santé français constituent un groupe d'experts indépendants sur la question. Une première hypothèse était une délétion de l'ADN du spermatozoïde[100] chez des pères exposés (risque de leucémie significativement augmenté pour les enfants de pères exposés à plus de 100 mSv dans leur vie de travailleur ou à plus de 10 mSv dans les 6 mois précédent la conception de l'enfant[101]), mais insuffisamment explicative à Sellafield, notamment pour des cas de leucémies chez des enfants dont le père n'avait pas été exposé à la radioactivité par leur métier. Dès le début de l’ère nucléaire, la question de la gestion des déchets faiblement ou hautement radioactifs s’est posée. L'analyse des échantillons par l'Institut de radiophysique du centre hospitalier universitaire de Lausanne révèle également une pollution au plutonium. Fin 1997, constitution dans le cadre du prolongement de la commission du Pr Souleau et de l’enquête du Pr. Les autres cantons proches de La Hague enregistrent également une hausse. Les grues du port sont alors occupées, de grandes manifestations réunissent 8 à 10 000 personnes dans les rues cherbourgeoises. Pour cela, le Commissariat à l'énergie atomique a ouvert l'Usine d'extraction du plutonium de Marcoule en 1958, et pour pallier une éventuelle défaillance de celle-ci, a mis en projet une seconde usine d'extraction de plutonium . Mais cette piscine pourrait finalement être construite sur le site de la Hague[43],[44],[45]. Mycle Schneider, Directeur de WISE-Paris, "La menace du terrorisme nucléaire : de l'analyse aux mesures de précaution", Contribution au Colloque international organisé par Pierre Lellouche, Député de Paris, "Les démocraties face au terrorisme de masse", Assemblée Nationale, 10 décembre 2001 : Mycle Schneider (Dir. Pour cela, le Commissariat à l'énergie atomique a ouvert l'Usine d'extraction du plutonium de Marcoule en 1958, et pour pallier une éventuelle défaillance de celle-ci, a mis en projet une seconde usine d'extraction de plutonium[7]. Le rayonnement émis par 100 tonnes de tartre (ruthénium, antimoine, césium) déposées au fil du temps sur les parois intérieures de l’émissaire est à l’origine du débit de dose mesuré au contact (300 microsieverts) de la conduite de rejet[17]. Comme le souligne l’expert indépendant Mycle Schneider, « l’usine est autorisée à rejeter 20 000 fois plus de gaz rares radioactifs et plus de 500 fois la quantité de tritium liquide qu’un seul des réacteurs de Flamanville situés à 15 km de là ». Elle contribue pour « près de la moitié à l’impact radiologique de toutes les installations nucléaires civiles en Europe ». Cette technologie permet de vitrifier une plus grande gamme de déchets, d’accroitre les cadences de production et d’allonger la durée de vie du matériel. Des niveaux de 300 000 Bq/m3 ont été parfois atteints, étant entendu que la concentration de krypton 85 en un lieu donné dépend étroitement des paramètres météorologiques.[65]. nécessaire]. Cette augmentation des besoins de traitements imposent de déclarer en 1980, par décret, d’utilité publique les travaux d’accroissement de la capacité de traitement du site de la Hague[10]. Combustible uranium usé. De même, les risques de saturation des piscines ont été pointés du doigt dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires, sur la base d’analyses de l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (IRSN). Le 6 janvier 1981, un incendie d'un silo de stockage contamine 300 travailleurs ; dans un premier temps les autorités affirment que la radioactivité n'a pas franchi les grilles du site, bien qu'un panache de radioactivité ait été détecté[57]. En correspondance des combustibles usés traités, le nitrate d’uranyle est renvoyé vers le Site nucléaire du Tricastin, tandis que le plutonium est destiné à l’usine Melox de Marcoule (Gard) où est fabriqué le combustible MOX[78]. Les déchets à l’origine de cette contamination ont été retirés mais la contamination de la nappe est toujours significative, même si elle décroît régulièrement. L’impact est calculé depuis 2004 à l’aide d’un modèle issu des travaux du GRNC (Groupe Radio écologie Nord Cotentin). Ainsi des variations très importantes et très rapides de la concentration de tritium peuvent être mesurées. En juillet 2017, un convoi de combustible MOX a quitté La Hague à destination du Japon. Entre 1962 et 2010 la population du canton de Beaumont-Hague a doublé, passant de 5 431 à 11 931 habitants. - de Les opérations de séparation, purification, conditionnement et entreposage sont effectuées sur le site d’Orano la Hague[5]. Le risque de chute d’un avion gros porteur a été analysé par les pouvoirs publics et réévalué à la suite des événements du 11 septembre 2001. Mauvaise préparation, risques mal évalués, manque de surveillance des sous-traitants... "Courant février" 2020, un incident s'est produit sur un silo de déchets radioactifs à l'usine Orano de La Hague… Déchets nucléaires : ça déborde !, Sortons du risque nucléaire, plus de combustible usé qu’Orano n’en retraite, rapport du Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire, rapport de la commission d’enquête parlementaire sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires, L’une des deux usines de retraitement du site d’Orano est à l’arrêt depuis mi-novembre 2018, recommandations de l’IRSN pour ce type d’installations dans son rapport sur l’entreposage du combustible usé, 61 tonnes de plutonium (dont 24 % en provenance de l’étranger) qui y demeurent, selon un rapport 2017 d’Orano, rapport 2018 sur le cycle du combustible nucléaire en France, l’usine est autorisée à rejeter 20 000 fois plus de gaz rares radioactifs, un risque important : celui lié au transport, « Son of Fukushima », un documentaire en avant-première, EPR de Flamanville : encore du combustible… pour rien, EPR : la sécurité du réacteur nucléaire mise à nu, Conférence sur le nucléaire : RDV dimanche 15 novembre. La situation est d’autant plus préoccupante que les installations de retraitement sont vieillissantes et connaissent des avaries. Selon Reporterre, afin de soulager le site de la Hague[40],[41], EDF envisage de construire une piscine de stockage du MOX à Belleville-sur-Loire[42]. En effet il a augmenté de plus de 25 % entre 2008 et 2013 passant de 937 à 1 172 tonnes traitées[113]. À partir de cette date, l'usine s'oriente vers un traitement du combustible civil, soutenu par le choix de Valéry Giscard d'Estaing du « tout nucléaire » à la suite du premier choc pétrolier[7]. C'est l'une des pistes évoquées dans un reportage de France 2 diffusé vendredi soir : entreposer les déchets radioactifs de Fessenheim à la Hague. Elle sert de modèle, avec l’usine Melox de Marcoule également exploitée par Orano, pour la construction d’une usine de traitement du combustible usé en Chine : les combustibles usés y seront traités et les produits de fissions seront vitrifiés en vue d’un stockage géologique[55]. Ce document est ensuite utilisé par les antinucléaires. Les mesures de sécurité en place sur le site de la Hague sont adaptées en permanence en fonction de l’évolution des menaces. Plusieurs millions de litres de rejets liquides radioactifs sont allègrement dispersés aujourd’hui encore dans le Raz Blanchard, directement dans la mer. Les déchets vitrifiés issus de retraitement sont entreposés dans des puits ventilés situés sous le plancher de ce grand hall de l'usine de La Hague. Elle consisterait à entreposer les déchets radioactifs les plus dangereux à la Hague, au centre de traitement du combustible nucléaire usé. La Manche n’en mérite pas tant : elle a déjà accueilli bien malgré elle plusieurs milliers de tonnes de déchets radioactifs britanniques et belges jetés dans la fosse des Casquets dans les années 1950 et 1960, qui y gisent encore… Une pratique interdite en 1993, sous la pression de Greenpeace. L'usine dispose d'un centre de secours et d'un effectif d'une cinquantaine de pompiers spécialisés. Un autre risque, mal évalué et discuté est lié à l'exposition aux faibles doses[94] de radionucléides émis dans l'air ou en mer par le centre de retraitement. L’arrêté du 10 janvier 2003 (modifié le 8 janvier 2007) fixe des limites de rejets avec une importante marge de sécurité. Pour pérenniser son activité dans ce contexte, COGEMA lance SITOP la nouvelle organisation qui sera plus souple, plus flexible et plus réactive. Commune de la Hague 8, rue des Tohagues BP 217 Beaumont-Hague 50442 La Hague cedex Tél : 02 33 01 53 33 Fax : 02 33 01 93 48 Lat : 49°39'42.73 Long : 1°49'47.63 Les concentrations de Krypton-85 (gaz radioactif qui se mesure facilement et qui donne une indication de la présence d'autres radioéléments très toxiques comme l'iode, le carbone ou le cobalt) mesurées entre 60 et 120 mètres au-dessus de l'usine étaient de 90 000 Bq/m. En effet, un calcul montre que si toutes les limites de rejet étaient atteintes sur une année, l’impact radiologique sur les populations de référence serait d’environ 2 % de ce qui est autorisé par la réglementation française. Dès 1970, les militants antinucléaires s'organisent et créent le Comité contre la pollution atomique dans la Hague. Concernant les équipements nucléaires sous pression, les échéances imposées par l’Autorité de sureté ont été respectées en 2013 conformément aux évolutions de la réglementation. ), "Possible toxic effects from the nuclear reprocessing plants at Sellafield and Cap de La Hague", WISE-Paris, Novembre 2001 : Sever, Lowell E., Ethel S. Gilbert, Nancy A. Hessol, and James M. McIntyre. L'association Greenpeace a enquêté sur ces transports de plus de 1000km et dénoncé les risques extrêmes, la vulnérabilité[88] et l'aberration industrielle de ce transport de matières nucléaires très sensibles. Les travaux commencent en 1962 sur le plateau du Haut-Marais. En 1978, des manifestations se produisent dans la région contre la future centrale nucléaire de Flamanville. Le 10 août 1961 paraît le décret déclarant d'utilité publique et urgent les travaux de construction d'un centre de traitement de combustibles usés pour en extraire du plutonium. Sur près de 15 hectares, pas moins de 527 225 m3 de colis de déchets radioactifs de faible et moyenne activité, en majorité issus de l’industrie électronucléaire, ont été entassés de 1969 à 1994. Vous n’avez pas trouvé ce que vous cherchiez ? … La commission spéciale permanente d’information (CSPI) de l’établissement de la Hague démarre en 1981, elle devient CLI (Commission Locale d’Information) en mai 2008[16]. Les opérations de démantèlement ne cessent de monter en puissance dans le respect du cadre réglementaire. Le site affiche complet depuis et n’accueille plus de colis : il est entré officiellement en phase de fermeture (avec une surveillance active) en 2003. Le tonnage de combustibles traités est en tendance croissante. Stockage de déchets radioactifs Enfouissement déchets radioactifs. Les premiers travaux concernent les bâtiments d'UP2 400 qui a fonctionné entre 1966 et 1998[31]. Les webcams sont désactivées et retirées après les événements du 11 septembre 2001.[réf. Le nitrate d’uranyle obtenu est quant à lui transformé en octaoxyde de triuranium (U3O8) à l'usine Orano de Pierrelatte en vue d’être enrichi pour être réutilisé dans de nouveaux assemblages de combustibles. La situation à la Hague, notamment dans la très vieillissante usine de retraitement de combustible usé d’Orano au bord de la saturation, est très préoccupante. Le site de la Hague est choisi par les concepteurs de l'usine en raison de son socle géologique ancien (allant jusqu'au cycle icartien d'âge paléoprotérozoïque [8]) et stable, à l'abri des tremblements de terre, et de la présence de vents forts et d'un puissant courant de marée, le raz Blanchard, propices à l'évacuation et à la dispersion des effluents radioactifs[7]. Ce groupe indépendant et pluriel dans sa constitution est animé par Mme Sugier de l'Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire (IPSN). nécessaire]. Le site Orano la Hague est sécurisé, surveillé 24h/24h et dispose d’un plan de surveillance validé par les autorités compétentes. Trois ans plus tard (1993) une étude de morbidité est publiée[105] faisant un premier point sur l'incidence des leucémies dans la même population. À partir de 2003, la lettre externe « COGEMA en direct » puis « AREVA en direct » est envoyée dans tous les foyers de la Manche, soit 164 000 exemplaires. Cette accumulation continue de substances radioactives, qu’elles soient considérées comme des « déchets » ou des « matières », pose la question de la pertinence du retraitement du combustible usé. Une analyse de la, Fin juin 1997, l’OPRI récupérait un crabe perché sur l’extrémité de la conduite de rejet, « plusieurs lacunes sérieuses dans la prise en compte du risque d'incendie ». modifier - modifier le code - modifier Wikidata. COGEMA participe pleinement aux travaux du GRNC en fournissant toutes les informations se rapportant aux modèles, aux résultats des mesures et aux rejets. L'organisation Greenpeace installa une caméra sous-marine pour filmer la canalisation de rejets et envoya un ballon mesurer la radioactivité sortant de la cheminée de l'usine. Dans les piscines d’entreposage de l’usine de retraitement de combustible usé d’Orano (ex-Areva) de la Hague, environ Dans le cadre d'une enquête publique du 2 février au 3 avril 2000, la COGEMA demande à être autorisée à retraiter des combustibles plus irradiés : combustibles MOx ou provenant de réacteurs de recherche - sans aucune révision de ses autorisations de rejets[26]. Plusieurs éléments suscitent des inquiétudes : l’étanchéité de la couverture (les fûts ayant été coulés dans du béton et enterrés sous une butte couverte en 1997 d’une membrane bitumineuse imperméable et de couches de sable et de terre), la contamination de la nappe phréatique et la présence de plutonium à vie longue parmi des déchets de faible et moyenne activité. Puis en 1961, pour pallier une éventuelle défaillance de Marcoule, le CEA met en projet une seconde usine d'extraction de plutonium à la Hague.Le site de la Hague prépare, conditionne et envoie annuellement une centaine de convois routiers[87] transportant environ 15 tonnes de plutonium par an vers le Site nucléaire de Marcoule. Le 19 mai 2010, l'ASN indique que l'usine a sous-déclaré plusieurs incidents intervenus sur le site en 2010[58]. souhaitée]. Au total, ce sont près de 13 000 personnes qui travaillent pour une entreprise de la filière nucléaire. En mai 2013, Areva a déclaré - 4 jours après l'avoir détecté - un nouvel incident de niveau 1 car la température d'un bain d'acide contenant des produits de fission issus du procédé PUREX a dépassé le seuil autorisé[60]. La mise en place de cette organisation préserve les effectifs CDI constants tout en maintenant un haut niveau de sureté/sécurité[25]. Cet accident alimente les inquiétudes, et est l'occasion d'une guerre de communication entre services de la Cogéma et militants écologistes[56]. Pour l’heure, les déchets radioactifs continuent donc de s'amonceler à La Hague. A cette accumulation de produits et déchets radioactifs s’ajoute encore un risque important : celui lié au transport. Fin juin 1997, l’OPRI récupérait un crabe perché sur l’extrémité de la conduite de rejet[17]. La capacité de cette usine est évaluée à 400 tonnes par an d’où son nom[10]. [Les monstres des abysses] Quand l’humanité noyait ses déchets nucléaires au fond de l’océan. En avril 1979 à la suite des contrats avec le Japon, le projet de l’usine UP3[12] destiné aux clients étrangers de COGEMA est rendu public. Alors que vos titres vont penser à du Morandini, la lecture du texte relève carrément de la fable. Orano s’engage, par contrat avec EDF, à n’en retraiter que 1 050 tonnes par an et peine à y parvenir, si bien que près de 150 tonnes de combustible irradié s’ajoutent chaque année aux quantités déjà présentes dans les piscines de la Hague. La polémique autour de la conduite de rejets en mer de l'usine de La Hague ». ", Suspicion légitime autour de l'usine de la Hague, http://www.gep-nucleaire.org/norcot/gepnc/, https://docs.google.com/file/d/0B5qWKOVdnriNTTlzV09lVWlSamc/edit, Démanteler l'ancienne usine de La Hague prendra 25 ans, http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/nature-environnement/20130411.AFP9537/risque-de-fuite-de-dechets-nucleaires-nouvelle-mise-en-demeure-d-areva-la-hague.html, Le site nucléaire de La Hague n'est pas assez protégé contre le risque incendie, Décision n°2013-DC-0368 de l'Autorité de sûreté nucléaire, Entreposage de déchets hautement radioactifs, contributions des ONG à la programmation pluriannuelle de l'énergie, La restructuration d'Areva pratiquement finalisée, New Areva La Hague, fin d'une grève d'un mois et demi. Camp Century. Pour la première fois, l'entreposage à sec des déchets nucléaires est envisagé. Parmi les opposants, on compte le poète normand Côtis-Capel.