C'est fait ! Ils se séparent, puis l'orbiteur entame le trajet de retour vers la Terre. Dans ce but la NASA développe durant les années 1960 le programme Apollo. Le Chang'e 5, sonde spatiale missionnée pour ramener des échantillons lunaires, a atteint ce samedi 28 novembre l’orbite de la Lune, annonce l'agence spatiale chinoise CNSA. CCTV-13 just ran this. Cela est rendu difficile par l'impossibilité d'établir un lien de télécommunication direct avec la Terre, un problème que les ingénieurs chinois contourneront en plaçant un satellite relai, Queqiao, en orbite autour du point de Lagrange L2 du système Terre-Lune. La lumière de la Lune empêchant le module de remontée de se repérer à l'aide de ses viseurs d'étoiles, il utilise ses capteurs internes afin de déterminer sa position et son attitude, avec le soutien de la télémesure du contrôle au sol[60]. Le site d'atterrissage n'a évidemment pas été choisi au hasard. Un mécanisme relie latéralement les deux véhicules, canal par lequel transitent l'énergie, les données mais également les échantillons. La sonde est injectée dans une trajectoire de retour libre puis survole la Lune trois jours plus tard le 27 octobre à 11 300 kilomètres d'altitude, avant de retourner en direction de la Terre. L'atterrisseur emporte trois instruments scientifiques devant être mis en œuvre une fois posé sur la Lune, tous chargés de guider le prélèvement des échantillons et d'apporter des éléments de contexte géologique[32]. Alors que le "Chang'e 5" reste régulièrement à la surface de la lune, nous examinerons la vérité sur l'atterrissage habité sur la lune il y a plus de 50 ans sous un autre angle. La Chine poursuit son programme d'exploration robotique de la Lune en préparant le successeur de son petit rover « Lapin de Jade » (Chang'e 3). Le lanceur Longue Marche 5 est finalement transporté sur sa table de lancement de son bâtiment d'assemblage jusqu'à son pas de tir le 17 novembre, le trajet de 2,8 kilomètres durant environ 2 heures[40]. Cela dit, au niveau mondial, cette mission n'est pas une première. Un atterrissage réussi et l'objectif de ramener des roches lunaires sur Terre mi-décembre. De cette manière il fonctionne en continu durant la descente vers la surface lunaire en diminuant progressivement sa poussée afin de maintenir une décélération constante compte tenu de l'allégement progressif de l'engin spatial dû à la consommation des ergols. L'échantillonneur B a une forme cylindrique avec 8 pétales rétractables qui en position déployée forment une demi-sphère. La mission ne s'achève pas là et la sonde manœuvre de nouveau pour se placer dans une orbite basse circulaire de 200 kilomètres d'altitude autour de la Lune le 13 janvier 2015. La mission recueillera des échantillons à la fois en surface et jusqu'à deux mètres de profondeur à l'aide d'une foreuse à percussion. [EN VIDÉO] L'atterrissage de Chang'e 5 sur la Lune L'Agence spatiale chinoise nous invite à revivre l'atterrissage de Chang'e 5 sur face visible de la Lune du 1er décembre 2020. C’est ce que doivent penser les techniciens chinois qui doivent, le premier décembre, poser sur la Lune la sonde Chang’ E 5. Ce jeudi 3 décembre 2020, l'étage supérieur de l'engin qui s'était posé sur la Lune deux jour plus tôt a réussi à décoller. La mission Chang'e-5 a été lancée tôt le 24 novembre depuis le centre de lancement de satellites chinois de Wenchang, sur l'île de Hainan. Les ingénieurs chinois décidèrent plutôt d'opter pour la méthode du rendez-vous en orbite lunaire, une architecture de mission similaire à celle adoptée par les américains et les soviétiques dans leur programme habité lunaire dans les années 1960. En fait, avec Apollo, en privilégiant des vieilles mers, on n’a pas échantillonné la Lune de manière représentative. Conformément à la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978, et mise à jour en vertu de la loi du 6 août 2004, vous disposez d’un droit d’accès, de rectification et d’opposition aux données vous concernant en écrivant à l’adresse des abonnements. Il est conçu pour gérer différentes situations d'urgence comme une extinction prématurée du moteur principal, allumant dans un tel cas les propulseurs d'attitude pour compléter l'insertion en orbite [16]. Cette architecture de mission porte ses fruits et à 6 reprises des astronautes parviennent à se poser à la surface de la Lune et à en ramener des échantillons, pour une masse totale de 382 kilogrammes[1]. La capsule devrait se poser sur le site de Siziwang Banner, en Mongolie-Intérieure - le même site où atterrissent les taïkonautes à bord des capsules Shenzhou. Dans le passé, neuf missions ont rapporté sur Terre des échantillons lunaires, mais c'était il y a bien longtemps : on compte les six missions Apollo de la Nasa entre 1969 et 1972, et trois missions Luna de l'ex URSS (sur les 24 lancées entre 1959 et 1976) réussiront ce pari technologique (Luna 16, Luna 20 et Luna 24). La mission chinoise Chang’E 5 (du nom de la déesse de la Lune dans la mythologie chinoise) reprend le flambeau de la mission soviétique Luna 24 (ou Lunik 24). L'orbiteur de forme cylindrique est chargé des manœuvres de corrections de trajectoires pendant le transit entre la Terre et la Lune, puis de l'insertion en orbite lunaire. Chang’e 5 est revenue sur Terre avec plus de 2 kilogrammes d’échantillons lunaires ; Chang’e 4 et son rover Yutu-2 en activité sur la face cachée de la Lune depuis 2019 ; L’orbiter Queqiao autour d'un point de Lagrange qui assure les liaisons entre Chang'e 4 et la Terre depuis 2018 ; Chang’e 5T1 en orbite lunaire depuis 2014 ; Chang’e 3 sur la face visible de la Lune depuis 2013. Deux jours après, le 30 novembre, l'objet volant s'est séparé en deux parties. D’après l’Agence spatiale chinoise, Chang′e 5 se posera dans la partie nord-ouest de l’océan des Tempêtes, une zone majoritairement plate située au nord … Les deux modules se séparent puis le LM se pose à la surface de la Lune à l'aide de son étage de descente. Le bras est équipé de deux échantillonneurs A et B, mais l'échantillonneur B n'est finalement pas utilisé car conçu en cas de site d'atterrissage difficile[55]. Chang'e 5 a quitté le sol lunaire à 23 h 10, heure de Pékin (16 h 10 à Paris) pour regagner la Terre. Le module lunaire Chang'e-5 après son atterrissage dans la province chinoise de Mongolie interieure, le 17 décembre 2020. Une mission express qui démontre le niveau de maturité et de maîtrise atteint par la Chine dans le domaine de la robotique et des technologies spatiales. © China National Space Administration (CNSA) via AFP. Jusqu’ici tout va bien. © CNSA. La communauté scientifique chinoise, en particulier l'Académie Chinoise des Sciences, mèneront plusieurs études de faisabilité jusqu'à ce que le programme lunaire baptisé Chang'e (du nom de la déesse Chang'e de la mythologie chinoise) soit approuvé en février 2003. L'Agence spatiale chinoise nous invite à revivre l'atterrissage de Chang'e 5 sur face visible de la Lune du 1er décembre 2020. Cependant, cette manœuvre de rentrée par saut, imitant une pierre faisant des ricochets, rend difficile son contrôle et explique pourquoi la zone d'atterrissage était particulièrement grande. La Chine a donc réussi le lancement de sa mission Chang'e 5, qui a pour but de récolter et ramener sur Terre des fragments de la Lune. Bon nombre des technologies qui seront utilisées pour la mission Chang'e 5 seront testées. Atterriseur de Chang'e 5 sur la Lune (crédits : China National Space Administration) Avec un instrument scientifique français. Article de Rémy Decourt publié le 07/12/2020. Avec sa mission de retour d'échantillons lunaires Chang'e 5, l'Agence spatiale chinoise enchaîne les performances technologiques. Elle atterrit finalement en Mongolie-Intérieure à 22h42 UTC. Le conteneur est extrait de la capsule puis pesé, après quoi il est annoncé que la mission a rapporté 1 731 grammes d'échantillons[71]. L'atterrisseur est conçu pour fonctionner dans des conditions proches du milieu de la journée lunaire, lorsque l'ensoleillement lui procure suffisamment d'énergie via ses panneaux solaires[25]. La Chine prépare-t-elle une mission habitée autour de la Lune ? La sonde Chang'e 5, qui a quitté la Terre mardi dernier, a pour objectif de collecter environ 2 kg de roches lunaires, notamment en creusant le sol jusqu'à deux mètres de profondeur. Dotée d'instruments plus performants, elle remplit ses objectifs et permet de cartographier avec précision le site envisagé pour le premier atterrissage du programme, en plus de tester des manœuvre simulant une descente vers la surface lunaire. Chang'e 5 est une sonde spatiale particulièrement lourde (8,2 tonnes) ce qui impose que son lancement soit effectué par la fusée Longue Marche 5, le plus puissant des lanceurs dont dispose la Chine. Le navire Yuanwang-3 également déployé doit assurer une part du suivi durant le déroulement de la mission[75]. Le développement et la construction de l'orbiteur et du système d'amarrage avec l'étage de remontée est confié à l'Académie de Shanghai pour la technologie des vols spatiaux (SAST)[10],[11]. Reentry (bouce) at 17:33 UTC. It was designed as a backup for Chang'e 5. La capsule de retour est fixée durant la majeure partie de la mission sur l'orbiteur, dans une cavité entre ses réservoirs d'ergols. Il n'est pas conçu pour résister à la baisse drastique de température liée à la nuit lunaire, et l'arrivée de cette dernière signifiera la fin de sa mission[28]. Le départ est prévu pour décembre 2017 (à noter que le Yuanwang-3, un navire de surveillance spatiale chinois, semble paré). La sonde spatiale se trouve à 230 kilomètres d'altitude au-dessus de la Lune au moment de la manœuvre[66]. Durant l'été 2015 une nouvelle série de tests a lieu comprenant des essais de mise à feu des propulseurs d'attitude dans une chambre à vide, un test de la descente de l'atterrisseur suspendu à un portique afin de simuler la gravité lunaire, et un test du système de séparation entre la sonde et la fusée[15]. La capsule a accompli une trajectoire de rentrée avec rebond contre l'atmosphère pour ralentir sa vitesse, avant de plonger dans l'atmosphère et atterrir sous parachutes. Up next in 8. Leur étude doit permettre de mieux comprendre la géologie lunaire, sa chronologie et les derniers évènements volcaniques à sa surface. La sonde chinoise Chang'e 5, qui avait quitté la Lune pour ramener des échantillons sur Terre, s'est amarrée dimanche 6 décembre 2020 à son module orbital. Le 30 novembre 2020, Chang'e 5 est à l'approche de la Lune. Colonisation de la Lune : comment produire de l'oxygène à partir du sol lunaire ? La sonde est alors dans une orbite de transfert vers la Lune, soit une orbite terrestre très elliptique de 200 × 410 000 kilomètres inclinée de 23,5° par rapport à l'équateur[44],[45]. Here's gif of the scoop arm in action, placing material into the sample container. La mission atterrit au nord de l'Océan des Tempêtes sur la face visible de la Lune dans la région du Mons Rümker inexplorée jusqu'ici. La capsule de retour est quant à elle testée à partir de novembre 2013 avec des essais de largage. Le site d'atterrissage de Chang'e 5 vu lors de la descente de la sonde. © Agence spatiale chinoise (CNSA), Le module lunaire Chang'e 5 après son atterrissage dans la province chinoise de Mongolie interieure, le 17 décembre 2020. Landing at 17:59. pic.twitter.com/kIVpITawlt. Le système est capable de prélever un maximum de 4 kilogrammes d'échantillons, mais l'objectif est d'en collecter un minimum de 2 kilogrammes, dont 0,5 kilogramme par la foreuse et 1,5 kilogramme par le bras robotique[31]. Après Chang'e 4 en 2019, la Chine est de retour sur la Lune avec Chang'e 5. If playback doesn't begin shortly, try restarting your device. L'atterrisseur se sépare le 29 novembre puis se pose sur la Lune le 1er décembre. Le directeur adjoint de la CNSA, Wu Yanhua, a cependant précisé lors d'une conférence de presse qu'en raison de la politique d'exclusion chinoise de la NASA (en) votée par le Congrès en 2011, les États-Unis ne pourront recevoir d'échantillons[74]. L'atterrisseur repère ainsi les obstacles et sélectionne un site dégagé vers lequel il se déplace horizontalement à l'aide de ses propulseurs d'attitude. Il dispose également de moyens de télécommunication afin de transmettre au contrôle au sol ses télémesures et de recevoir des commandes, ainsi que de petits propulseurs pour contrôler son attitude. Emportant un total de 23 instruments scientifiques, elle devra conduire une étude poussée de l'environnement lunaire et du pôle Sud, à la recherche de ressources telles que la présence d'eau. Pour la mission chinoise Chang’e-5, qui a pour objectif de rapporter sur Terre 2 kilogrammes de sol lunaire, le plus dur semble fait. Il s'agit de la sixième d'une série de missions ambitieuses menées par la Chine pour explorer la Lune, ce qui pourrait potentiellement conduire à … Bac +5 : sciences, les secteurs d'emplois de demain, Le programme lunaire de la Chine s'étoffe, LUNE : histoire d’une restauration d’images, INTERVIEW : Retour sur la mission Huygens avec Roger-Maurice Bonnet, Avec Chang'e 3, la Chine va poser un rover sur la Lune à la fin de l'année, Trop d'eau sur la Lune pour la mission chinoise Chang’e-3, En bref : la Chine publie sa première carte lunaire, Avec Chang'e 4, la Chine réussit le premier alunissage sur la face cachée de la Lune, Lire la suite : Fil de Science : retracez l’actualité scientifique pour la semaine du 7 décembre | Podcast, second vol d'essai réussi pour Stratolaunch, Ministère des sciences et de la technologie chinois, Charte de protection des données personnelles. Elle se trouve en orbite autour de la Lune et demain elle devrait s'amarrer à l'orbiteur Chang'e 5 pour transférer les échantillons dans une capsule de retour. Elle décrit alors une parabole jusqu'à une altitude maximale comprise entre 100 et 140 kilomètres, puis retombe de nouveau et poursuit sa rentrée à une vitesse moindre. L'atterrisseur est l'élément chargé de se poser à la surface de la Lune avec le module de remontée. Le vaisseau Chang’e 5 est un assemblage de quatre modules. La première phase consiste à placer un orbiteur autour de la Lune, puis s'y poser, et enfin d'en ramener des échantillons. L'orbiteur et le module de remontée se séparent le 6 décembre à 4h35 UTC, ce dernier reste accroché à l'interface d'amarrage[63]. Aussi sera-t-il très intéressant de voir si la mission a pour but de faire un simple voyage autour de la Lune puis s'en retourner sur la Terre -- comme l'a fait, bien malgré lui, l'équipage d'Apollo 13 -- ou, et cela démontrerait une certaine aisance technologique dans ce domaine, une mise en orbite autour de la Lune représentative d'une véritable mission de retour d'échantillons lunaires. Video: Chang'e-5 ascender docks with orbital module in lunar orbit pic.twitter.com/UwXLEECMME. La première mission du programme, Chang'e 1, décolle le 24 octobre 2007 depuis la base de lancement de Xichang puis se place en orbite autour de la Lune deux semaines plus tard le 5 novembre. Au total les deux bâtiments ont relayé les télécommunications durant 18 minutes et 20 secondes. Deux navires de classe Yuanwang ont été positionnés dans l'océan pacifique en amont du lancement afin d'assurer une part du relais des télécommunications et du suivi de la fusée. Les nouvelles technologies développées pour sa réalisation gravitent essentiellement autour de la phase de collecte, de rendez-vous spatial et de retour sur Terre. La sonde Chang’E 5 est en route. Fin de mission pour Chang'e 5. Chang’e 5, donc, va atterrir sur la Lune dans l’Océan des Tempêtes. Votre adresse est utilisée pour envoyer des newsletters qui vous intéressent. Le 17 janvier 2020 la CASC annonce que la sonde Chang'e 5 — qui est complète depuis 2017 — décollera fin octobre[19]. Cette dernière quitte ensuite l'orbite lunaire grâce à l'orbiteur, ici chargé de l'injection dans l'orbite de transfert en direction de la Terre. Le décollage de la Lune du module de remontée, puis l'amarrage et le transfert des échantillons en orbite autour de la Lune, étaient deux des phases les plus difficiles de la mission et ces deux réussites ont donc permis de valider les choix technologiques et de développement pour les mener à bien. Dit autrement, il doit convenir non seulement aux chercheurs, mais surtout aux ingénieurs et aux contrôleurs en charge de la mission qui va se poser. Chang'e 5 (chinois : 嫦娥五号 ; pinyin : cháng'é wǔ hào, de Chang'e, déesse de la Lune dans la mythologie chinoise) est une sonde spatiale de retour d'échantillons lunaires de l'agence spatiale chinoise (CNSA) développée et construite par la CASC, le principal industriel chinois du secteur spatial. Baptisée Chang'e-5-T1, cette mission avait pour but de tester certaines des technologies nécessaires à ce retour d'échantillons dont une capsule de rentrée atmosphérique susceptible d'être utilisée plus tard pour rapporter des échantillons lunaires, voire des taïkonautes de retour d'une mission sur notre satellite. La sonde Chang'e 5 arrive par avion à la base de lancement de Wenchang en juillet 2020 pour commencer les préparatifs[39]. L'atterrisseur reste 3 jours dans cette orbite, attendant un ensoleillement favorable du site visé et analysant ce dernier à l'aide de ses capteurs embarqués. Un moteur fait tourner le cylindre sur lui-même, creusant le sol à l'aide de l'extrémité des pétales qui dépassent des bords du cylindre. Durant le décollage une partie des télécommunications et du suivi se fait grâce à la station au sol de Kourou en Guyane, puis durant le retour sur Terre à la fin de la mission via celle de Maspalomas dans les îles Canaries opérée par l'Institut national de technique aérospatiale, l'agence spatiale espagnole. Chang'e 5: une sonde chinoise sur la lune. Environ 6 minutes après le décollage, le navire Yuanwang-6 détecte le véhicule puis verrouille sa cible afin de transmettre les données du vol aux centres de contrôle de Wenchang et de Pékin. L'atterrisseur s'est posé dans l'océan des Tempêtes pour une mission express de prélèvements d'échantillons. Ce concept n'est pas forcément représentatif du design définitif de la mission Chang'e 5. S'il se déroule comme prévu, la capsule qui contient les échantillons sera larguée et accomplira une trajectoire de rentrée avec rebond contre l'atmosphère pour ralentir sa vitesse avant de plonger dans celle-ci et atterrir sous parachutes. © STR, AFP. Cette mission signe un des plus beaux exploits du spatial chinois dans le domaine de l'exploration robotique. En effet, il semble que la capsule de rentrée atmosphérique soit aussi grande que celle des véhicules Shenzhou actuellement utilisés pour emmener les taïkonautes dans l’espace. Le 16 décembre à 17h00 UTC le contrôle au sol transmet à la sonde ses paramètres de navigation, puis la capsule se sépare de l'orbiteur à une altitude de 5 000 kilomètres au-dessus de l'océan Atlantique sud. Il sera également possible de tester différentes techniques d'extraction et voir si l'impression additive à base de la poudre de métaux contenus dans le régolithe est pertinente et si elle est une solution d'avenir.